L’expatriation, ça vous dit?

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Expatriation : un voyage intérieur au-delà des frontières

Introduction

L’expatriation évoque souvent l’aventure, la découverte de nouveaux horizons et la promesse d’une vie plus enrichissante.

Pourtant, derrière cette image glamour se cachent des défis psychologiques profonds.

Loin de son environnement familier, l’expatrié est confronté à une série d’émotions complexes, oscillant entre excitation, mélancolie et adaptation laborieuse.

McCormick et Chapman ont décrit ces étapes dans leur célèbre courbe de l’expatriation, une boussole pour comprendre les fluctuations émotionnelles que traverse tout expatrié.

Cet article explore les défis psychologiques de l’expatriation à travers cette courbe, enrichi par des théories de Freud, Rogers, Jung et Goleman. Nous vous présentons également le cas de Sophie, une expatriée à Singapour, et les clés de son suivi psychologique.


Les sept phases de la courbe d’expatriation

L’expatriation se décompose en 7 phases, modélisées par McCormick et Chapman :

1.Irréalité:

Le goût du challenge et l’esprit du voyage font de l’expatrié un touriste en transit.

C’est la phase initiale de l’expatriation.

Préparatifs de départ, découvertes, voyages, aventure, c’est dans un état d’esprit « touriste » que l’expatrié(e) vit ses premiers pas… L’attrait de la nouveauté emporte tout sur son passage et les contraintes de l’adaptation sont minimisées. C’est ainsi que la perception du nouvel environnement se construit au fur et à mesure des rencontres et des expériences.

2. Fantaisie:

Un mélange d’enchantement et d’exaltation.

psychologie psy Paris hypnose hypnothérapeute ParisEn préservant son regard de « touriste » que la nouveauté stimule, l’expatrié(e) va s’ouvrir à son nouvel environnement pour acquérir de nouvelles connaissances et obtenir un enrichissement culturel.

« Un pied ici, un pied là-bas » pourrait résumer ce stade ludique, entre le touriste qui arrive et le résident qui s’installe. Pas tout à fait conscient des enjeux mais enclin à les dépasser, l’expatrié(e) fait preuve d’un optimisme à tout crin.

3. Curiosité :

L’expatrié(e) continue à explorer son nouvel environnement tout en prenant conscience des différences.

Cette phase-clé de la courbe d’expatriation marque un point de rupture dans l’« ascension émotionnelle ».

L’expatrié(e) commence à remettre en question ses choix, ses compétences, ses motivations dans ce challenge interculturel.

La maîtrise ou l’ignorance de la langue du pays d’accueil peut s’avérer primordiale dans l’intégration du nouveau pays. En fonction de ses aspirations, l’expatrié(e) va rechercher l’interaction auprès de ses pairs en priorité pour reconstituer un tissu social.

La nouveauté vécue au départ comme un stimulant, se transforme peu à peu en un sentiment d’appréhension, voire même d’abattement et peut générer une fatigue mentale dans cette quête permanente à l’adaptation.

4. Acceptation :

Le temps du réalisme a sonné et pour l’expatrié(e), c’est le moment d’assumer pleinement son identité d’« étranger ».

L’acceptation peut s’accompagner d’une confiance en soi amoindrie par les effets du « choc culturel ». Contraint(e) et forcé(e), l’expatrié(e) doit avancer dans ce nouveau projet de vie et se conformer aux normes du nouveau pays.

Largement sous-estimée, l’acceptation est un enjeu clé de la psychologie du changement. Elle peut entraîner des ruminations incessantes et auto-destructrices, ou bien stimuler de nouvelles ressources constructives chez l’individu.

5. Expérimentation :

C’est une phase proche du « kaizen » japonais, cette stratégie des petits pas pour atteindre son objectif.

En effet, devant l’inconnu et l’incertain, l’expatrié(e) expérimente de nouvelles tactiques d’adaptation, comme la phase d’apprentissage d’un enfant qui marche.

Semblable à une expérimentation en laboratoire, il s’agit d’un processus « essai/erreur », qui permet à l’expatrié(e) de gagner en confiance et en expérience.

Pragmatique, c’est aussi une phase d’évaluation de ses capacités de réaction aux contraintes de son nouvel environnement. Face à ces dernières, l’expatrié(e) adopte ses nouveaux comportements pour avancer.

Il peut s’avérer utile de faire appel au soutien de ceux déjà installés pour appréhender les nouvelles situations, d’où l’intérêt des associations et groupes Facebook de Français dans le pays d’accueil.

6. Recherche de sens :

Questionnement sur son « alignement » personnel, analyse des succès et des échecs, énonciation d’une mission de vie.

expatriation quête de sensLa routine s’installe progressivement : l’environnement est maîtrisé, l’expatrié(e) possède ses repères, les bases d’une nouvelle vie sont établies et l’intégration est réussie.

Parallèlement, cette phase s’accompagne d’une nouvelle assurance et d’un engagement intérieur : les valeurs personnelles et familiales sont ajustées, le cercle social est constitué et les interactions sont choisies.

L’expatrié(e) peut enfin embrasser sa double culture.

7. Acquisition d’aptitudes et d’attitudes :

Valorisation des nouvelles ressources.

De mieux en mieux dans sa peau, l’expatrié(e) peut tirer les leçons de cette expérience : nouvelles ressources, nouveaux liens, nouvelle culture, nouvelles aspirations. Ainsi, l’expatrié(e) peut prendre conscience des avantages de cette expatriation tout en mesurant les écueils à éviter. Quel chemin parcouru !

Au-delà du parcours géographique lié à l’expatriation, c’est le voyage intérieur qui semble le plus riche. Identifier ce qui a changé en soi, mesurer l’étendue des tâches accomplies, reconnaître ses erreurs, ses avancées, permet de prendre conscience de ses facultés et de son propre développement personnel. Toute une aventure !

Ces étapes reflètent une quête intérieure, un « voyage essentiel » que Saint-Exupéry aurait pu décrire comme « l’apprentissage de soi-même à travers l’autre ».


Le cas de Sophie: la mélancolie du déracinement

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Sophie, 38 ans, a suivi son mari à Singapour. Mère de deux enfants, elle a quitté une carrière prometteuse en France pour se consacrer à sa famille.

Après l’euphorie initiale, Sophie a sombré dans la mélancolie. Isolée dans une culture qu’elle ne comprenait pas, sans emploi et loin de ses repères sociaux et familiaux, Sophie a développé des troubles anxieux marqués par des insomnies et des ruminations constantes.

Elle se disait hantée par « la sensation d’être étrangère partout, même en elle-même ». Le soleil tropical ne suffisait pas à dissiper les ombres qui pesaient sur son esprit.

Les troubles de Sophie s’expliquent par une combinaison de facteurs :

  • Déracinement : Comme le disait Fernando Pessoa, « voyager, c’est le deuil de tout ce que l’on laisse derrière soi ». Sophie se sent coupée de son réseau social et de ses repères.
  • Choc culturel : Les normes singapouriennes, bien que fascinantes, lui semblent opaques et inaccessibles.
  • Rôle perdu : Loin de sa carrière, Sophie a l’impression de perdre une partie de son identité.

Un mal-être bien documenté : les risques de l’expatriation

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  • Le cas de Sophie n’est pas isolé. Des études montrent que les expatriés peuvent être jusqu’à 2,5 fois plus susceptibles de souffrir de troubles psychologiques que les non-expatriés, en particulier des troubles de l’humeur et des troubles anxieux (Selmer, 2001 ; Van der Zee et Van Oudenhoven, 2014).
  • La perte de repères, la barrière linguistique, et le sentiment d’isolement sont autant de facteurs de stress. Une enquête menée par l’Expat Insider en 2022 révèle que 34 % des conjoints d’expatriés ressentent une diminution de leur bien-être psychologique, en particulier ceux qui ont abandonné leur carrière ou leurs aspirations personnelles pour accompagner leur partenaire.

Sophie incarne cette problématique. En suivant son mari, elle a laissé derrière elle un réseau social solide, un poste stimulant et une vie structurée. Sa nouvelle routine à Singapour, rythmée par la solitude et un sentiment d’inutilité, a exacerbé son mal-être.


Le déracinement : une blessure symbolique et psychologique

déracinement expatriation psychologieCarl Jung, dans ses travaux sur l’inconscient collectif, décrivait le déracinement comme une perte de connexion avec des archétypes fondamentaux : la maison, la communauté, et le territoire. Sophie, privée de ces piliers, ressentait un vide intérieur profond.

Daniel Goleman, dans ses recherches sur l’intelligence émotionnelle, souligne l’importance des réseaux sociaux dans la régulation des émotions. Sophie, privée de ses amitiés et du soutien émotionnel qu’elles offraient, se trouvait démunie face à son propre stress.

Freud aurait peut-être interprété son état comme une manifestation de la « douleur d’être déracinée de ses objets d’attachement », une forme de deuil non résolu. La maison quittée devient un « fantôme intérieur », alimentant la nostalgie et les ruminations.


Des études cliniques pour éclairer le cas de Sophie

La « tristesse de l’expatrié », ou syndrome du mal du pays, est une problématique bien étudiée en sociologie et en psychologie clinique. Une étude de Stroebe et al. (2015) a montré que les expatriés souffrant de ce syndrome présentent des symptômes proches de la dépression :

  • Fatigue mentale liée aux efforts constants d’adaptation culturelle.
  • Ruminations sur la vie passée et regrets des décisions prises.
  • Troubles du sommeil et hypersensibilité émotionnelle.

Dans le cas de Sophie, ces symptômes étaient renforcés par la perte de statut professionnel. Comme le souligne Magdalena Zilveti Chaland dans Réussir sa vie d’expat, le sentiment d’inutilité est l’un des principaux déclencheurs de troubles psychiques chez les conjoints expatriés.


Un miroir pour la société moderne

Sophie se trouvait également confrontée à un dilemme culturel : être à la fois fidèle à ses racines françaises tout en essayant de s’adapter aux normes singapouriennes.

Ce sentiment d’« entre-deux » est souvent décrit dans les témoignages d’expatriés, comme dans Ils sont partis vivre ailleurs de Michel Fonovich et Sandrine Mercier.

Fernando Pessoa résumait bien cette dualité dans Le Livre de l’intranquillité :

« Être expatrié, c’est habiter un pays qui n’existe que dans son propre esprit, une cartographie sans frontières, où l’on se sent partout ailleurs sauf chez soi. »

Pour Sophie, ce sentiment d’exil intérieur se traduisait par une peur de perdre son identité.


La prise en charge psychologique : un voyage vers soi

  • Écoute empathique et sécurisante

Inspirée par Carl Rogers, l’approche centrée sur la personne a été primordiale dans le suivi de Sophie. Elle a bénéficié d’un espace bienveillant où exprimer sa douleur sans jugement. Cette relation thérapeutique lui a permis de reconnecter avec ses ressources personnelles.

  • Comprendre les racines de l’anxiété

Selon Freud, l’anxiété est souvent le symptôme d’un conflit intérieur. Pour Sophie, il s’agissait de l’inconscient tiraillement entre ses attentes personnelles et les normes de son nouveau rôle.

  • Favoriser l’intégration culturelle

En s’appuyant sur Jung, qui valorise la richesse de l’inconscient collectif, Sophie a exploré les points communs entre sa culture d’origine et celle de Singapour. Elle a ainsi commencé à voir cette expérience comme une opportunité de croissance.

  • Gérer les émotions avec l’intelligence émotionnelle

Daniel Goleman souligne que la conscience de soi et la régulation des émotions sont des piliers de l’intelligence émotionnelle. Des exercices de pleine conscience ont aidé Sophie à apaiser ses ruminations et à gérer son anxiété.

  • Se reconnecter à son projet de vie

L’expatriation a offert à Sophie l’occasion de réévaluer ses priorités. Elle a entrepris une formation à distance, valorisant ainsi cette parenthèse pour redéfinir ses aspirations.


Un suivi psychologique adapté

Sophie a bénéficié d’un suivi psychologique basé sur une approche intégrative, combinant trois grands axes complémentaires pour répondre à la complexité de son mal-être. Cette méthode a permis d’adresser ses troubles anxieux, sa mélancolie, et son sentiment d’isolement à travers des interventions spécifiques et ciblées.

  1. Approche psychodynamique : revisiter le deuil symbolique du départ

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Le déménagement de Sophie n’était pas seulement une rupture géographique, mais aussi un bouleversement psychologique. En suivant les concepts freudiens, ce changement a été interprété comme un « deuil symbolique » : la perte de son cadre familier, de ses repères sociaux et professionnels, et de ses « objets d’attachement » (Freud, 1917).

Les séances ont permis d’explorer ces pertes, souvent refoulées ou minimisées dans le discours de Sophie, et de mettre en lumière l’impact émotionnel profond de ce déracinement.

Ce processus a aidé Sophie à nommer ses ressentis, à les accepter, puis à reconstruire une narration plus constructive.

Par exemple :

  • Ruminations sur Paris : Les souvenirs idéalisés de sa vie passée ont été déconstruits pour éviter qu’ils ne deviennent un poids paralysant. En revisitant certains souvenirs, Sophie a pris conscience des défis qu’elle rencontrait déjà à Paris, ce qui a réduit l’écart entre sa réalité et son idéalisation.
  • Symbolisme du départ : Le déménagement a été analysé comme une transition vers une nouvelle étape de vie, plutôt qu’un simple abandon. Cette relecture a permis d’atténuer la culpabilité et les regrets.

L’approche psychodynamique a également mis en lumière les mécanismes inconscients, tels que l’angoisse de séparation et la peur de perdre son identité, qui alimentaient ses ruminations et ses insomnies.

  1. Thérapie centrée sur la personne : rétablir l’estime de soi

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La perte de statut professionnel de Sophie à Singapour avait fragilisé son estime de soi. Carl Rogers, dans sa thérapie centrée sur la personne, insiste sur le besoin d’une écoute empathique et d’un espace d’acceptation inconditionnelle pour permettre à l’individu de retrouver son équilibre intérieur.

Dans cette optique, le thérapeute a encouragé Sophie à exprimer ses ressentis sans crainte d’être jugée, valorisant ses forces et ses capacités malgré son sentiment d’échec.

Ce cadre bienveillant a contribué à :

  • Réhabiliter sa valeur personnelle : En soulignant ses qualités humaines (sa capacité d’adaptation, sa résilience) et ses réussites passées, Sophie a peu à peu réinvesti une image positive d’elle-même.
  • Encourager l’auto-compassion : L’approche de Rogers, combinée à des techniques issues des travaux de Kristin Neff sur l’auto-compassion, a permis à Sophie de développer une attitude plus indulgente envers ses propres erreurs et limites.

Progressivement, Sophie a commencé à envisager son expatriation non comme une perte, mais comme une opportunité de redéfinir ses objectifs et de construire une vie qui lui ressemble, à son propre rythme.

  1. Techniques de pleine conscience : apaiser les émotions et réguler l’anxiété

Les troubles anxieux de Sophie étaient exacerbés par ses ruminations et son hyper-vigilance face à l’inconnu. Les pratiques de pleine conscience, popularisées par Jon Kabat-Zinn, se sont révélées particulièrement efficaces pour l’aider à reprendre le contrôle sur ses pensées et ses émotions.

méditation psychologue

Méditation et respiration consciente
Dans un premier temps, Sophie a été initiée à des exercices simples de méditation centrée sur la respiration. Ces pratiques quotidiennes, de 5 à 10 minutes, lui ont permis de réduire ses niveaux de stress perçus et de trouver des instants de calme intérieur, même au milieu des incertitudes.

Reconnaissance et gestion des émotions
En intégrant les travaux de Daniel Goleman sur l’intelligence émotionnelle, Sophie a appris à identifier et à nommer ses émotions plutôt que de les refouler.

Par exemple, elle a pu reconnaître que sa mélancolie était un mélange de tristesse et de peur, et non une fatalité. Cette prise de conscience a ouvert la voie à des stratégies d’adaptation plus actives.

Ancrage dans le moment présent

Les séances incluaient également des exercices d’ancrage dans le quotidien, comme observer son environnement à Singapour avec un regard curieux et bienveillant.

Ces pratiques l’ont aidée à mieux s’intégrer dans son nouveau cadre de vie et à réduire la sensation de déracinement.

Se reconnecter à ses ressources et tisser des liens

En parallèle de ces trois approches, Sophie a été encouragée à renouer avec des activités significatives. Elle a rejoint un groupe d’expatriées francophones à Singapour, où elle a trouvé un espace de partage et de soutien. Elle s’est également inscrite à des cours de yoga, une pratique qu’elle appréciait en France, et a redécouvert l’écriture pour exprimer ses ressentis.

Cette reconnexion progressive à ses passions et à une communauté a permis à Sophie de rétablir un équilibre entre son identité passée et sa nouvelle réalité.

Sophie a finalement trouvé un sens à son expatriation, en la percevant non comme une contrainte, mais comme une étape de construction personnelle et familiale.


Conclusion

L’expatriation est un défi psychologique autant qu’une aventure géographique. Elle pousse à se confronter à soi-même, à ses forces et à ses vulnérabilités.

Comme l’évoque Saint-Exupéry : « L’essentiel est invisible pour les yeux. » Derrière les apparences d’une vie rêvée à l’étranger, ce sont les ressources intérieures qui permettent de trouver un nouvel équilibre.

Pour Sophie, la courbe d’expatriation est devenue une opportunité de transformation.

Elle n’a pas seulement surmonté ses difficultés ; elle a découvert en elle des ressources insoupçonnées.


Références

Ouvrages et témoignages sur l’expatriation :

  • Zilveti Chaland, Magdalena. Réussir sa vie d’expat. InterEditions, 2019.
  • Fonovich, Michel, et Mercier, Sandrine. Ils sont partis vivre ailleurs : 28 portraits d’expatriés. Éditions Hikari, 2015.
  • Carnot, Alix. Chéri(e), on s’expatrie !. Eyrolles, 2016.

Études sociologiques et cliniques :

  • Selmer, Jan. “Expatriate Selection: Back to Basics?” International Journal of Human Resource Management, vol. 12, no. 8, 2001, pp. 1219–1233.
  • Van der Zee, Karen I., et Van Oudenhoven, Jan Pieter. “Culture Shock or Challenge? The Role of Personality as a Determinant of Intercultural Competence.” Journal of Cross-Cultural Psychology, vol. 45, no. 6, 2014, pp. 891–906.
  • Stroebe, Margaret, et al. “Homesickness: A Systematic Review of the Scientific Literature.” Review of General Psychology, vol. 19, no. 2, 2015, pp. 157–171.

Théories et approches psychologiques :

  • Freud, Sigmund. Introduction à la psychanalyse. 1917.
  • Rogers, Carl. On Becoming a Person: A Therapist’s View of Psychotherapy. Houghton Mifflin Harcourt, 1961.
  • Jung, Carl Gustav. L’Homme et ses symboles. Robert Laffont, 1964.
  • Goleman, Daniel. Emotional Intelligence: Why It Can Matter More Than IQ. Bantam Books, 1995.
  • Kabat-Zinn, Jon. Full Catastrophe Living: Using the Wisdom of Your Body and Mind to Face Stress, Pain, and Illness. Bantam Books, 1990.
  • Neff, Kristin. Self-Compassion: The Proven Power of Being Kind to Yourself. HarperCollins, 2011.

Littérature et philosophie :

  • Pessoa, Fernando. Le Livre de l’intranquillité. Christian Bourgois, 1999.
  • Saint-Exupéry, Antoine de. Terre des hommes. Gallimard, 1939.

Ressources complémentaires sur l’expatriation :

  • Expat Insider Survey 2022. Internations, 2022. Accessible sur internations.org.

 

Jean-Claude DE SA, www.monpsyetmoi.com

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