Phobies

Les phobies, comment fonctionnent-elles?

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Les phobies, comment  fonctionnent-elles? comment les appréhender?

Le saviez-vous ?

Les phobies touchent 3% de la population mondiale et peuvent représenter une crainte handicapante au quotidien.

Elles touchent aussi bien les enfants, les adolescents et les adultes.

    Il n’y a pas de phobie sans raison.     


LES PHOBIES, C’EST QUOI?

Une phobie est une peur démesurée et irrationnelle d’un objet ou d’une situation précise.  

Il peut s’agir de l’agoraphobie (peur de la foule et des lieux publics), de phobies spécifiques telles que la claustrophobie (peur des lieux clos), ou de phobie sociale, qui est une crainte handicapante de relations sociales comme la prise de parole en public, la rencontre de nouvelles personnes ou de l’opinion ou jugement des autres. 


LA TYPOLOGIE DES PHOBIES

La phobie est une peur intense survenant au cours d’une situation non dangereuse. Et cette peur panique peut être accompagnée de signes corporels comme une transpiration, des vertiges, une accélération de la respiration ou du rythme cardiaque.

Les 10 phobies les plus fréquentes:

  • La phobie sociale : peur d’interagir avec des gens
  • L’agoraphobie : peur des endroits publics (souvent liée à des crises ou attaques de panique)
  • L’émétophobie : peur de vomir
  • L’éreutophobie ou érythrophobie : peur de rougir en public
  • L’amaxophobie : peur de conduire une voiture
  • L’hypocondrie : peur de la maladie
  • L’aérophobie : peur de l’avion
  • L’arachnophobie : peur des araignées
  • La zoophobie : peur des animaux
  • La claustrophobie : peur des endroits clos

LES ORIGINES DES PHOBIES

En plus d’une possible composante organique et/ou génétique, on peut supposer le plus souvent une origine psychologique (intrapsychique et inconsciente) et, parfois, un facteur familial.

Les psychologues cognitivistes considèrent la phobie comme un comportement appris et renforcé au cours de la vie du patient.

Aussi, la nature de l’objet phobogène en lui-même n’est pas essentielle à la compréhension de l’étiologie de la phobie ; on s’intéresse plutôt aux mécanismes cognitifs qui ancrent le patient dans sa phobie.


Apprendre à affronter ses peurs

La durée depuis laquelle la phobie existe et le degré de gravité de la pathologie définissent les techniques de soins les plus adaptées.

Une première consultation est nécessaire afin d’évaluer la situation phobique, les comportements actuels. Les thérapies cognitivo-comportementales sont tout particulièrement adaptées pour obtenir des résultats durables. La base de cette thérapie est d’agir sur le réflexe de peur afin de le modifier et déconditionner ainsi la phobie de l’individu.

Il s’agit d’une technique de « dissociation ». En support, les techniques de programmation neuro-linguistiques et d’hypnose vont appuyer, soutenir et ancrer le changement chez le patient.

Ces techniques vont progressivement préparer les personnes phobiques à braver les situations qui causaient les troubles.


Le traitement des phobies

Dans le cas de l’ophiophobie – peur des serpents-, le psychopraticien va d’abord travailler sur la prise de conscience de la perception faussée que la personne phobique a de l’animal en question : quelle image ? pour quelles raisons ? comment le patient le visualise-t-il ?

Le travail thérapeutique s’effectue par paliers pour ne pas forcer l’individu et induire une résistance. Ce travail va, entre autres choses, porter sur une acceptation progressive de l’animal, par exemple en se servant de photos, de vidéos, voire de contacts avec lui.

Alliée à cette approche, le psychopraticien va utiliser des outils de relaxation issus de la programmation neuro-linguistique et de l’hypnose pour relaxer l’individu. La combinaison de ces différentes techniques conduisent à d’excellents résultats.

Dans le cas des phobies sociales, le traitement s’opère plus généralement avec des thérapies cognitives. En effet, ces dernières permettent de travailler sur la perception de soi dans son environnement social et familial. Par souci d’efficacité, les thérapies sont adaptées au rythme et au degré de réceptivité de chaque individu.

Les thérapies les plus couramment utilisées sont les suivantes : thérapies cognitivo-comportementales, l’hypnose,l’ EMDR, la sophrologie

 

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